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Dépressif et oppressant pour certains, relaxant pour d'autres... L'impression laissée par Delicate Poison, deuxième album du trio italien In my Shiver, n'est pas la même pour tout le monde et pourtant les avis sont légitimes dans tous les cas. Delicate Poison mérite son titre car, pour un album de black metal, il est très facile à avaler, à absorber ; le chant clair et les riffs enjoués y sont pour beaucoup. Mais une fois qu'il est inoculé, la mélancolie frappe et elle est incurable. Très bon ! Jordan Vauvert
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La vie est une scène sur laquelle nous avançons masqués et c'est encore plus le cas pour Ekove Efrits. Nowhere, son quatrième album, se construit à partir d'un double jeu. Il est doux-amer et l'artiste iranien troque son black metal dépressif hybride contre un post-rock mélancolique qui nous engage beaucoup plus sur le plan émotionnel. Count De Efrit fait entrer une nouvelle actrice en la personne de Megan Robins qui elle aussi cache son identité avec un chant folklorique. Triste, brillant ! Jordan Vauvert
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On salue à juste titre les albums qui accomplissent un tour de force : le premier album éponyme de Subterranean Disposition en fait cinq — un sur chaque piste, ni plus ni moins. En plus d'un death/doom metal très engageant qui plaira aux amateurs de My Dying Bride, il se démarque par ses excursions avant-gardistes qui s'intègrent parfaitement, tantôt folk, tantôt bruitistes voire jazz ! Et on peut même en rajouter un sixième : cet album est l'œuvre d'une seule personne ! C'est très ambitieux ! Jordan Vauvert